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http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/20320.html]
Des preuves
La thérapie comportementale est particulièrement efficace pour traiter les phobies car, grâce à la stratégie d'exposition jusqu'à habituation, elle modifie directement les circuits neuronaux en rapport avec les réflexes émotionnels. Le chercheur Joseph LEDOUX (1), qui travaille depuis vingt ans sur la neuroanatomie et la neurobiologie des émotions, explique bien que les émotions dépendent de la mémoire "implicite", en lien avec l'amygdale cérébrale, une structure profonde du cerveau qui n'est pas sous contrôle conscient. Pour agir sur l'amygdale, la pensée consciente, utilisant le langage verbal et la mémoire explicite, est peu efficace; il faut des processus "implicites" pour agir sur cette partie du cerveau et moduler ses connexions: ce sont les comportements répétés en situation d'activation émotionnelle qui y parviennent. Car on peut modifier efficacement la mémoire essentiellement de deux façons: soit par répétition d'un nouvel apprentissage, soit par apprentissage avec activation émotionnelle (si possible une bonne motivation). Si l'émotion est très négative, le souvenir désagréable est gravé dans la mémoire immédiatement et peut aller jusqu'à la "phobie post-traumatique". Si l'émotion est très positive: forte motivation, plaisir d'apprendre, la mémoire est généralement excellente et de performance optimale pour le sujet.
Un travail d'évaluation de ces thérapies a même été fait en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/20320.html
il montre de façon tout à fait objective des modifications dans l'activation des aires cérébrales chez les patients correctement traités.
(1) Sciences Humaines n°149 - Mai 2004 - p 42
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