[http://www.lmsoft.com/] Une souffrance, quelle que soit sa nature (douleur physique ou morale), est une demande de changement. La médecine recherche quel changement objectif dans l'environnement ou dans la structure corporelle doit être opéré. Dans les cas où sa démarche est inefficace, deux possibilités: -ses moyens d'investigation n'ont pas détecté l'objet réel à changer dans son champ d'exploration (lésion trop petite, agent pathogène externe inconnu, etc...) -le changement demandé ne concerne pas la réalité objective (o), ni externe, ni interne (anatomique), mais un processus dynamique mental ou affectif (m ou i), demandant la participation psychique active du sujet souffrant. Contrairement à l'attitude passive d'un "patient" qui se contenterait de subir un traitement physique ou d'avaler des drogues. Ce changement n'est pas forcément obtenu par une intervention unique mais nécessite souvent une succession d'essais-erreurs, comme la plupart des processus d'apprentissage, avec combinaisons de stratégies (cognitivo-comportemento-environnementales), chaque étape étant elle-même évaluée. Les troubles anxieux L'anxiété résulte d'un vécu de manque d'informations. Surtout d'informations auxquelles le sujet attribue une signification sécurisante. L' anxiété est donc très utile comme carburant de l'apprentissage, de la connaissance, de l'éveil sensoriel tourné vers l'extérieur. Supprimer l'anxiété entraînerait un appauvrissement catastrophique de la vie relationnelle et psychique. Il s'agit donc de diriger au mieux cette énergie émotionnelle en la focalisant sur des objectifs utiles et en modulant mieux son intensité. L' hyper-anxieux a un problème avec le risque. Il le refuse, voudrait le supprimer totalement de son paysage, objectif irréaliste.
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