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Mémorisation
L'intérêt de vivre une expérience, quelle qu'elle soit, est d'enregistrer des informations utiles pour l'adaptation ultérieure de l'individu lui-même - ou de ses congénères - à ce type d'expérience. La mémoire ne sert pas que son porteur, elle peut servir théoriquement toute l'espèce humaine, grâce aux moyens de communication de plus en plus performants mis à disposition. La théorie mémétique explique très bien comment les informations entrent en compétition et évoluent - au sens Darwinien - en circulant de cerveau à cerveau. Un mème est une information concernant une idée, un usage ou un comportement. Comme le gène, il se réplique pour envahir de plus en plus de cerveaux, varie lors de sa transmission - erreurs de transmission ou modifications volontaires des messages - et subit une sélection selon l'utilité évaluée par ses cerveaux porteurs. Une organisation cohérente de mèmes constitue un modèle. L'intérêt d'un modèle n'est pas d'être vrai, mais d'être utile au même titre qu'une carte routière pour se déplacer (une carte n' a pas à être aussi "vraie" qu'une photo aérienne mais beaucoup plus simple pour être utilisable). Pour fabriquer un mème, vous pouvez par exemple associer un résultat à un comportement: "Faites ceci et vous obtiendrez celà." Les mèmes les plus inutiles finissent par disparaître dans l'oubli, parfois après un effet de mode dû à l'imitation; les mèmes qui associent simplicité à imiter et efficacité se propagent très vite: serrer la main, fumer, rouler à bicyclette, calembour, juron,etc... Un mème "viral" comporte en plus une injonction de réplication. Exemple: "Envoyez ce mail à vingt personnes et il vous arrivera une bonne surprise". Malheureusement, il n'y a pas que les boites aux lettres électroniques qui nous font perdre notre temps...
Les informations recueillies par l'observation vont être comparées à celles déjà mémorisées pour élaborer une représentation de l'évolution probable du paysage, début d'anticipation pour préparer la sélection des comportements réactionnels à prévoir. Cette anticipation est complètement dépendante des schémas mentaux, des croyances, des configurations de mèmes préalablement stockés dans la mémoire. Dans cette phase logique du processus cybernétique, c'est le passé qui détermine le futur, causalité linéaire classique: une cause passée --> une conséquence future.
*Dans la thérapie cognitive, le recueil des "pensées automatiques" qu'a un sujet dans les situations où il souffre, permet de déduire logiquement certaines de ses croyances, opinions, convictions et autres prédictions qui parfois posent poblème. Non pas parce qu'elles sont fausses - le thérapeute ne détient pas plus de vérité que son patient - mais parce que ces interprétations sont parfois utilisées hors du domaine où elles sont efficaces ( utilisation irrationnelle ).
Quand un mème est activé "au mauvais moment", on parle de "distorsion cognitive", la plus courante étant la généralisation excessive.
*Exemples: "Si je ne mange pas tout ce que ma mère me donne, elle va s'inquièter pour ma santé."
"Si je ne prends pas suffisamment de tous les plats qu'on me propose, mes hôtes vont se vexer."
-Donc vous préférez vous rendre malade que faire de la peine aux gens, n'est-ce pas?
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